[size=32][size=32]Les conflits armés de 2002 à 2030 [/size][/size]
Impossible de parler de l'histoire récente sans évoquer les nombreux conflits armés qui ont marqué la planète. Que serait l'homme s'il ne prenait de temps en temps les armes pour aller corriger son voisin ?
Le début de ce millénaire ne fait pas exception et les illusions de la fin des années 90 seront vite dissipées par les multiples guerres qui vont embraser le monde:
Africaines de 2002 à 2030: Algérie – Érythrée – Congo – Angola – Tchad – Soudan –Sierra Leone – Liberia...
L'Afrique semble atteinte des mêmes soubresauts qu'au XX
e siècle. Marchands d'armes, corrompus et profiteurs s'y ébattent dans le plus grand mépris des misères d'un continent qui meurt dans l'indifférence.
Colombiennes de 2003 à 2012 puis 2018 à 2024: quinze années d'ombre, où le sang et la violence sont les seules expressions d'un peuple en plein désarroi. La guerre ouverte déclarée contre les cartels de la drogue, activement soutenus par les États-Unis, dégénère en guerre civile d'une cruauté et d'un sauvagerie rarement vues. Elle s'achève dans un tragique match nul sur les décombres fumants d'un pays ruiné.
Arabo-israélienne en 2005 : intervention des USA, mise en place d'une force d'interposition qui restera sur place pendant une dizaine d'années.
Indo-pakistanaise en 2012: la confrontation de l'Inde avec le monde musulman était attendue depuis longtemps. Les vieilles haines se rallument pour de bon en 2012, et à la suite de quelques engagements terrestres d'une extrême violence, l'Inde décide d'utiliser l'arme nucléaire. En une nuit, la plus grande démocratie du monde envoie huit ogives tactiques sur des concentrations pakistanaises et des centres industriels puis achève le travail en vitrifiant la ville de Peshawar.
Le Pakistan ne se fait pas prier, et sa riposte entraîne la destruction totale de Bombay. Il faut l'intervention énergique de la communauté internationale pour arrêter les deux rivaux et empêcher l'embrasement général de la région.
Pourtant, avec les volontés revanchardes qui parsèment les deux cotés de la frontière, nul doute que la grande explication n'est que différée.
Coréenne en 2015: invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord, dans un dernier élan pour faire triompher l'idéal Marxiste-léniniste. Les États-Unis interviennent et s'enlisent pendant quatre ans dans un bourbier gluant. Une paix de compromis est finalement signée en 2020. La Chine tire les marrons du feu de ce conflit, et place ses pions à Taïwan. L’île tombera dans son escarcelle comme un fruit trop mûr en 2025.
Amérique Centrale de 2025 à 2027: aussitôt achevées en Colombie, les guerres entre narcos recommencent sur un autre terrain, cette fois au Nicaragua, au Panama, au Mexique et au Salvador. Les narcos se livrent une bataille impitoyable, en utilisant des moyens lourds pour emporter l'exclusivité des routes de la drogue vers les États-Unis. Les Américains s'en mêlent, d'abord sous la pression de la DEA, mais surtout parce que les guerres à répétition dans leur arrière-cour sont intolérables dès qu'il s'agit de protéger des gouvernements alliés et les intérêts de Time-Warner-Vivendi, jeune propriétaire du Salvador. Pourtant, après une intervention courte et musclée (les USA envoient 7 000 hommes au sol et 200 avions), Washington choisit de reculer et de laisser les narcos se débrouiller entre eux : les problèmes en Californie et les étranges adversaires qu'ils doivent affronter leur font faire volte face. Les témoignages des
boys sur cette guerre seront classés confidentiels par l'US army mais d'après certaines sources, les gars parlent d'adversaires bourrés d'amphétamines, résistants anormalement au stress du combat et au comportement quasi-robotique.