Feuillevent - Chapitre 7 - Le plan de l'effroi - Le bateau maudit - 10 avril 2019

Journal de Baldwin (ND MJ : personnage d'Alexandre) - partie 1

« Partant du temple de Fer, dédié à la divinité Gaerdal Maindefer, je me mis en route vers le Nord Ouest de la capitale du royaume, à Eauprofonde . Le temple fût ma première destination après avoir terminé ma formation sur l'île secrète des bardes. J'ai pris le temps d'étudier des ouvrages de grands intérêts et de grandes valeurs. J'avais envie d'en savoir plus sur les morts-vivants, les différents plans, les religions et la médecine. Par chance et sans m'en douter, cela aller me servir plus rapidement que prévu, lors de ma première aventure.

J'ai eu vent que des chevaliers étaient portés-disparus dans un plan appelé, le plan de l'Effroi. Outre la belle récompense que les familles de ces chevaliers pouvaient proposer, cela ne fut ma prime motivation. J'eus un vif intérêt à découvrir le plan de mes propres yeux et de l'étudier. J'ai cette soif d'aventure qui m'anime, j'ai envie de participer à l'histoire du monde et de donner aux autres des récits, des contes plaisants et singulier. C'est ma vocation, ma vocation de barde , je le sais depuis que j'ai quitté le domaine des marches rouges, le domaine de mon père Rungar de Norland. Sur le chemin, je fis la rencontre de Karell Pierretonnerre, une naine guerrière. J'avais déjà eu vent de sa carrure légendaire, en plus de son titre d'Intendante et Capitaine de la forteresse de Cavepierre. Très impressionnante, je n'irais aucunement lui chercher des noises, à part peut-être pour quelques histoires naines ! Je fus inspiré par son récit sur la forteresse, cela fait partie des lieux que j'irais visiter, sans nul doute.
Nous arrivâmes, après quelques jours de voyages, devant le portail du plan l'Effroi. Il se dégageait quelque chose d'intraduisible, comme un échos lointain de mélancolie. À notre arrivé, un groupe d'aventurier était déjà rassemblé. Je reconnus Saaleck, barbare du clan du corbeau. Après un bref échange, il me transmit un chant de guerre Gnome. Je fus stupéfait, les gnomes sont d'une nature pacifique et évitent généralement le conflit.

« Nous les gnomes, peuple fraternel et jovial,
Il est temps de nous réunir pour cette bataille
Usons de notre intelligence pour bouter ces viles canailles
Et en leur montrant notre coté discipliné et martial.
Armés de notre loyauté envers nos bons compagnons
C'est avec notre génie que nos ennemis trépasseront
Doté d'un vif esprit et d'une grandeur d'âme
C'est le moment, mes frères, de leur montrer nos plus belles armes ! »

Je fis aussi la rencontre d’Eryaell de la montagne grise, Wodomir, le nain guerrier, Karell, la naine guerrière, Malois l'elfe de lune ranger, Reagan, l'elfe de lune et de Sjkor, l'illusionniste. En les reconnaissant de prime abords grâce à certains objets légendaires qu'ils portaient sur eux. Et aussi par leur haut-faits dans le monde humain. Je fus honoré qu'ils m'aient accueillit à leur côté, au vu des futurs dangers auxquelles nous nous confronterions. Après cette brève rencontre, nous formions ainsi une compagnie d'aventurier prêt à se confronter aux règles d'un autre monde. »
Journal de Baldwin - partie 2
 
Ainsi nous entrâmes à travers le portail, dans le plan de l'effroi. Nous atterrissons sur un navire frappé par une houle tumultueuse. Nous entendions le fracas de vagues immenses qui s'écrasaient contre la coque. Une épaisse enveloppe brumeuse recouvrait l'horizon. La tempête faisait rage et la pluie nous giflait le visage.
Je me rendis rapidement compte que mes compagnons et moi furent dispersé à travers le pont. Nous n'étions point seul. Nous étions encerclé par des lémures tourmentés et alarmés en notre présence. Je me suis soudain rappelé que ces formes, dans lesquelles sont placées les âmes des morts, ne pouvait être tué. Ils se régénèrent, Balançons-les dans la mer, criais-je au barbare qui n'était pas très loin devant moi.
Nous nous sommes rapidement débarrassé de ces créatures. Je fus stupéfait par l'agilité et le panache dont certains de mes compagnons ont fait preuve durant ce premier combat. Ainsi que par leur démonstration de force et de magie, tout aussi puissante. Mais ce n'était que l’échauffement.

Nous entrâmes à l'intérieur du navire, en direction du pont inférieur. Ce niveau était constitué d'une multitude de cabines, dont la cabine du capitaine. Des hamacs étaient suspendus dans le centre de la salle. Près de cet endroit, un escalier descendait vers la cale du navire. Un autre accès remontait vers le pont. Après avoir fouiller un bon nombre de cabines vides et neutres, nous tombions sur une cabine jonchée de résidus noirâtres. Comme si un feu avait été provoqué uniquement dans cet endroit. Nous avons conclu que cette manifestation était du à un sort ou de nature magique. Nous nous apprêtâmes à rentrer dans la dernière cabine. En ouvrant la porte, une chose surgit de son seuil et nous attaquâmes furieusement. Nulle doute que c'était une ghast, son odeur répugnante s'imposait, omniprésente. Même surpris, nous n'avons pas eu de mal à la terrasser.
Malois, l'elfe Ranger, tenta de libérer l'âme de la ghast en mettant en place une cérémonie de libération. Cependant, en le voyant se relevé, les yeux révulsés, je compris qu'il fut lui même possédé. Par réflexe, je pris ma flûte et commença a entonner un air singulier. Je l'avais appris grâce un compagnon barde à l'académie, Il s'appelle Anrad, il se spécialisait dans l'occultisme. Après un moment, Malois retrouva ses esprits. Je fus rassuré que l'air d'Anrad ait fonctionné.
Nous trouvâmes la salle à manger des marins. Trois ghasts s'y trouvaient, nous les pourfendîmes sans trop de difficultés. Il était l'heure de prendre un peu de repos et de se boire une tisane. Je sentais cette onde de mélancolie qui grandissait en moi. Je décida de jouer un air joyeux pour rassurer tout le monde, en sachant que cela n'allait pas suffire à contrer cette énergie oppressante...

Après avoir fouillé toutes les pièces, il nous restait la cabine du capitaine. Au vu des dangers déjà croisés, nous nous approchâmes vers la porte avec méfiance. Nous rentrâmes dans la pièce, elle était sécurisée, il nous faillait trouver des réponses…

A suivre...