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 Feuillevent - Chapitre 5 - Le temple de l'eau - 29 septembre 2018

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Feuillevent

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MessageSujet: Feuillevent - Chapitre 5 - Le temple de l'eau - 29 septembre 2018   Feuillevent - Chapitre 5 - Le temple de l'eau - 29 septembre 2018 I_icon_minitimeMer 8 Mar - 18:20

C’est une foule nombreuse qui observait la troupe quitter la forteresse. Il faut dire qu’il n’était pas courant de voir dix rudes guerriers nains menés par la non moins rude intendante de Cavepierre. Malgré la foule massée pour leur départ, on eut dit que rien n’aurait pu perturber celle qui menait cette expédition. Elyna de Fourchelac, Paladine d’Athéna, Guerrière de la compagnie d’élite du Hibou Blanc ne passait pas inaperçue mais son regard semblait survoler tranquillement les regards portés sur l’expédition. Il y avait là une partie des forces vives de la région : guerriers, mage, prêtre, cambrioleuse et même le petit druide sur son énorme chien étrange. Tous connaissaient le secret bien gardé de cette expédition : explorer l’une des dernières sources de pouvoir.  Et chacun en connaissait également les enjeux : éviter de déclencher un sort épouvantable sur toute la région.
La première étape se déroula sans encombre et permit à la majorité d’entre eux de découvrir « la grotte des invités » des gnomes de Clairlune. Les étapes suivantes furent sans encombre jusqu’au pied du volcan. Là, une étrange forêt d’arbre de pierre intrigua les compagnons et il fut décidé de la traverser. Ayant comme à son habitude surprit chacun au dernier moment Saaleck le barbare de la tribu du corbeau les attendait depuis un moment et il s’engagea, non sans avoir envoyé en éclaireur son lynx géant. Mais bientôt, le front soucieux, il piqua un sprint, en adoptant une allure digne des plus fiers coursiers. Les explications virent plus tard, lorsqu’en manifestant pour une fois une émotion, il expliqua avoir trouvé son lynx changé en pierre. Les éléments trouvés autour de sa statue montraient clairement la présence d’un basilic et chacun s’accorda à contourner la forêt et à laisser en paix cette dangereuse créature. Une promesse fut cependant tenue plus tard, celle de récupérer la statue afin de trouver un contre sort pour libérer le compagnon.
Le bivouac s’installant, laissé sous la garde des guerriers nains, les héros entreprirent de gravir les flancs de la montagne. Saaleck leur permit d’en négocier les dangers sans dommage notable.
Le sommet creux de la montagne recelait une étrangeté : un lac d’eau salée, de près de deux kilomètres de diamètre. Seul un ilot présentait un intérêt, avec une sorte de temple qui s’avéra dédié à Poséïdon, Seigneur des Océans.
Pour franchir les quelques trois cent mètres du bord du cratère à l’îlot, l’ingéniosité d’Erwan fut mise à contribution. Son fameux sort de lithomorphose lui permit de réaliser une embarcation de pierre où chacun put prendre place. Enfin, chacun à l’exception du barbare, toujours aussi peu enclin à faire confiance à une magie suspecte et inconstante. Ce fut ses vigoureuses brassées qui l’amenèrent au bord de l’excroissance rocheuse. Ce’est à quelques mètres de la rive que les créatures aquatiques discernées par la Paladine comme faiblement maléfiques attaquèrent. Saaleck senti une vive douleur à sa cuisse, percée d’un épieu pourvu de dards. Comme ses nerfs avaient déjà été mis à rude épreuve, il senti ses forces l’abandonner et bientôt commençait à sombrer dans les eaux troubles. Il est parfois des actions héroïques venant de héros inattendus. Ce fut Goisny qui se distingua ce jour là en se lançant dans les airs, se projetant hors de l’embarcation. La magie de sa cape par elle déclenchée, d’immenses ailes de chauves-souris semblaient avoir poussées dans son dos. Quelques vigoureux battements d’ailes plus tard, elle agrippait le barbare par ce qui était le plus accessible et le plus fourni : ses cheveux et sa barbe. Hâlant plus que tirant le corps du jeune homme, elle fut aidée par Aegnor Valar qui allégea le poids de son fardeau d’un sort de lévitation prestement lancé.
Mais déjà l’attention devait se porter sur les pattes griffues qui, empoignant les bords du bateau de pierre, cherchaient à le faire basculer. Alors que chacun se préparait à combattre les ignobles créatures, Karell bondit vers l’arrière de l’esquif, plongeant le Bouclier de Cacheroc dans le lac et libérant la magie de l’artéfact. Tous furent projetés en avant avec l’embarcation qui déjà s’échouait sur la grève. Le bref combat qui s’ensuivit permit de faire fuir les Sahuagins survivants.
Le temps pressant et après avoir soigné le barbare, chacun s’activa à résoudre l’énigme du temple qui finalement libéra une trappe menant dans les profondeurs de l’île minuscule. Soudainement, des dizaines de Sahuagins sortaient des profondeurs et convergeaient vers eux.
Aegnor Valar, tout elfe qu’il est, regarda gravement ses compagnons, leur sourit tristement. Il expliqua que son épouse Eldanöte ne pouvait entrer dans les cavernes et souterrains. Il ne la quitterait pas. S’apprêtant à couvrir ses compagnons, il les saluait une dernière fois lorsque Goisny s’écria et, ôtant sa cape magique, en couvrit les épaules d’Eldanöte. Les femmes se comprennent rapidement et bientôt Eldanöte s’éleva dans les airs, les ailes l’emmenant vigoureusement vers le camp de base et la protection des guerriers nains.
Ce faisant, les compagnons s’engouffrèrent dans le passage, trouvant le mécanisme pour le refermer. Ils pouvaient enfin souffler.
S’enfonçait presqu’à pic, une pénible descente attendait les compagnons, s’ouvrant comme la gueule de quelque fantastique animal. C’est alors que le petite-gens, créature étrange s’il en est, décida de faire preuve d’un héroïsme frisant la témérité. Empruntant le bouclier d’un Pallas surpris, il fit un clin d’œil à l’attention de chacun puis s’élança directement dans le gouffre, atteignant une vitesse qui restera probablement pour les dizaines d’années à venir un record non égalé. Record d’audace, de courage, d’inconscience et de vélocité.
Il s’écrasa superbement quelques 70 mètres plus bas, non sans avoir repeint de son sang bon nombre des aspérités présentes… Mais les petite-gens sont d’une constitution hors norme. Il était encore à peu près vaillant lorsque les autres membres du groupe arrivèrent, souriant de contentement tout en inspectant minutieusement son bâton de soins, don précieux de l’arbre de Newt. Fait étrange, il suçotait un bouchon quand une odeur de potion de respiration flottait dans l’air…
Finalement un passage secret fut ouvert par Goisny et l’exploration du temple put commencer, malgré les 20 cm d’eau inondant chaque pièce. Manifestement dédié à l’eau, l’édifice était probablement conçu pour accueillir plus d’une cinquantaine de pratiquants.
Outre une nouvelle énigme pour ouvrir les portes du temple principal, la découverte d’un autre groupe d’explorateur surpris chacun. Pourtant, un accord d’entraide fut passé.
Malheureusement, ces individus étaient dirigés et commandités par un prêtre d’Orcus et bientôt le groupe dispersé dû faire face à la traitrise.
Alors qu’Erwann, Saaleck et Sentyarade étaient emprisonnés dans une toile d’araignée magique, Aegnor était la cible du prêtre et du chef de ses gardes. Il arriva cependant à les entoilés à leur tour, non sans s’être lancé un sort d’image miroir afin de les déstabiliser.
Seul le prêtre pût éviter le sort. Déjà les autres gardes étaient engagés par Elyna, Karell et Pallas. Aegnor réduit au silence par le prêtre maléfique ne pouvait plus être d’aucune aide jusqu’à ce que la magie de Pallas agisse à l’aide de son symbole de prêtre d’Athéna. Il absorba le sort de silence d’une étrange manière, permettant au mage elfe de préparer sa fameuse boule de feu qu’il rêvait de mettre enfin en œuvre, faisant fi des éventuelles barbes de nains.
Pendant ce temps, la magie du chien esquiveur Sentyarade avait permis à Erwann et Saaleck de se libérer et d’engager le magicien adverse. Malgré la présence de ses gardes, le sorcier succomba rapidement. Bientôt, tous se retrouvaient à engager le prêtre qui se protégea d’un manteau de peur. Plusieurs alliés ne purent résister à la magie et fuyaient vers une mort certaine en courant vers un tunnel donnant sur un gouffre sans fond. Aegnor juste libéré du sort de silence bloqua le passage d’une toile d’araignée et permit de sauver Karell, Elyna, Sentyarade ainsi qu’un malheureux garde.
C’est à ce moment que Goiny, constatant que le chef des gardes s’était libéré, décida d’entrer dans la danse en lui décochant une volée de flèches. Harcelé de toutes parts, le prêtre d’Orcus chercha à fuir en usant d’un sort qui lui permit de réaliser plusieurs actions de soins, comme si le temps était ralenti pour ses adversaires. Elyna le rattrapa, le bloquant mais elle dû également assommer le barbare furieux qui estimait qu’un bon ennemi est un ennemi mort. Finalement, les gardes mineurs abandonnant le combat, Eltan, le chef des gardes se rendit. Malgré la fureur des combats, il fût décidé de les capturer afin de les conduire pour les interroger et les passer en jugement à Eauprofonde.
Alors que chacun reprenait ses esprits et constatant que le temps s’écoulait de manière étrange, comme si une clepsydre s’affolait soudainement, il fût procédé rapidement à la résolution des deux énigmes restantes. Bientôt, le flot de la cruche magique du temple de Poséïdon s’estompa et la source de pouvoir fût ainsi de nouveau activée.
Serrant de près les prisonniers, il fut décider de reprendre le chemin du retour, non sans avoir récupéré le lynx statufié.

Alors que le groupe ralliait Feuillevent avec la satisfaction du devoir accomplit, plus loin au nord est, au plus profond d’un lac de montagne salé, Sa'rr Pyyquetrïll s’interrogeait en observant la brèche. Ses gardes Sahuagins n’osaient qu’à peine bouger malgré leur inquiétude de la proximité de l’étrange phénomène. Seul leur Baron et la grande prêtresse osaient s’approcher de ces lieux maudits d’où pourtant pouvait provenir leur salut. Les gardes prirent leur mal en patience car ils savaient d’expérience que leur guide resterait longtemps à méditer, ainsi qu’il le faisait depuis que les intrus avaient pénétré sur l’île sacrée.
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